Les Papyrus d’Oxyrhynque sont un ensemble de papyrus qui ont été découverts à la fin du XIXe siècle par Grenfell et Hunt dans la cité d’Oxyrhynque. Ces derniers décidèrent de fouiller dans la zone, car ils considéraient qu’ils allaient trouver des textes relies avec le christianisme, vu que c’était un endroit connu comme le centre de cette religion.

Le premier papyrus qui est apparu était un apocryphe de l’Évangile de Thomas, et au cours du temps d’autres ont été trouvés jusqu’à former une grande collection d’un total de 280 caisses.

Grenfell y Hunt

Fotografías de la excavación de Grenfell y Hunt

Après les fouilles de Grenfell et Hunt, l’italien Pistelli continua travaillant jusqu’en 1913, et Breccia suivit la tâche entre 1927 et 1934 en documentant plusieurs fragments, actuellement distribués entre Oxford ou Florence, etc.

La quantité de papyrus est si grande (500.000) que présentement il existe un projet collaboratif en ligne de l’Université d’Oxford au moyen duquel quiconque peut aider à sa digitalisation (Consulter projet  Ancientlives).

La datation des papyrus va du IIIe siècle av. J.-C. jusqu’au VIIe siècle ap. J.-C., et sont écrits, principalement, en grec et en latin, bien que parfois soient ainsi écrits en hiéroglyphes, hiératique, démotique, copte, hébreux, amharique, syriaque, Pahlavi, et y compris en arabe les papyrus les plus récents.

Jusqu’à présent, ces derniers ont été recueillis en 72 volumes et peuvent être consultés, en partie, dans le site  Oxyrhynchus on line étant la plupart dans le Musée Ashmolean d’Oxford.

Les sujets sont très divers, allant d’une simple lettre jusqu’à des sujets d’astronomie, astrologie, alchimie, biographies, poésie, œuvres de comédie, drames, tragédies, satires, listes d’achats, registres ou contrats et tout type de documents.

Elementos de Euclídes . P Oxy. 50

Texto S. I-II d.C. (Parte de la obra de Safo) OP 2076

Les auteurs des œuvres originales copiées ci-dessus sont notamment, Pindare, Sappho, Aceo, Aristote, Bacchylide, Sophoque ou Euripide.

En dépit de la grande quantité de papyrus et de la diversité thématique, on doit souligner le fait d’avoir localisé des œuvres de l’antiquité, lesquelles ne seraient pas connues sans les fouilles réalisées à Oxyrhynque. Il est également nécessaire de mettre en évidence qu’on est devant le plus grand ensemble de manuscrits sur le christianisme primitif connu, ce qui atteste la grande importance de la cité pendant cette chronologie.

L’œuvre de Peter Parson, La cité du Poisson éléphant, approche le lecteur, de façon ludique, à la vie quotidienne de la cité d’Oxyrhynque à travers des papyrus étudiés, permettant ainsi une description de la vie quotidienne et sociale et de certaines parties de la cité pendant le IIIe siècle ap. J.-C.